L’impression 3d est-elle sans danger ?

L’impression 3D est-elle sans danger ?

La fabrication additive fait désormais partie de notre quotidien. Les imprimantes 3D sont disponibles dans les bureaux ou encore dans les lieux à très fort passage. De ce fait, les chercheurs se penchent sur une nocivité éventuelle des composés organiques volatils (COV) engendrés par l’utilisation de ces appareils. Gros plan sur l’utilisation des imprimantes 3D, sur les risques encourus et sur les précautions à adopter.

Pourquoi acheter un système de filtration pour imprimante 3D ?

Les études mettent en évidence un dégagement de COV et l’émission de nanoparticules de 10 à 100nm, par les imprimantes 3D en cours d’utilisation. Autrement dit, l’air autour de l’appareil est pollué d’éléments nocifs, d’où la notion de pollution chronique, dont les effets sont constatés sur le long terme. Pour y remédier, et comme il est possible de le voir sur le site alveo3d.com, il existe des systèmes de filtration d’air développés spécifiquement pour l’impression 3D. Les filtres dédiés sont notamment efficaces pour empêcher la propagation de particules de moins de 100nm. En sus, le charbon actif permet de neutraliser les symptômes d’irritation ainsi que les odeurs.

imprimante 3D

Quels sont les risques de nanoparticules libérées pendant l’impression ?

En pratique, les imprimantes 3D permettent de former un objet par le biais de filaments de plastique fondus. La matière qui atteint son point de fusion libère systématiquement des particules volatiles et ultrafines. Ces dernières restent en suspens dans l’air, d’où les risques pour la santé des utilisateurs. Les tests réalisés mettent en exergue la toxicité accrue des particules d’ABS par rapport aux particules de PLA émises par l’appareil.

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Quoi qu’il en soit, les chercheurs sont unanimes sur le fait qu’une exposition à long terme aux particules volatiles nuit à la santé de l’être humain. Il est de ce fait conseillé d’aérer, voire de ventiler régulièrement les locaux ou les bureaux, afin de limiter l’exposition aux émissions. Une autre précaution consiste à s’éloigner largement des machines en cours de fonctionnement.

Quelles sont les autres mesures de sécurité pour utiliser une imprimante 3D ?

L’impression tridimensionnelle consiste à faire fondre des éléments en plastique afin de réaliser les différentes couches de matériaux thermoplastiques qui composent l’objet. Outre les risques chimiques engendrés par les émissions de particules fines, il faudrait sensibiliser les utilisateurs aux risques de brûlures, de chocs électriques et d’incendie. Des mesures préventives s’imposent. Ainsi, l’article R4222-3 du Code du travail impose le respect des valeurs limites admissibles de concentration de gaz, d’aérosols, de poussière de vapeur en vue de préserver la sécurité, et surtout la santé des travailleurs. Aussi, les interventions de maintenance régulières se révèlent incontournables au niveau des sites d’implantation des imprimantes 3D.

Les locaux qui abritent une ou plusieurs imprimantes 3D doivent disposer d’une installation électrique conforme. En effet, un incendie ou une explosion peuvent très bien provenir des systèmes électriques obsolètes. Vérifiez systématiquement la mise à la terre ainsi que l’équipotentialité des installations métalliques. À cela s’ajoute le remplacement des prises défectueuses qui engendrent une accumulation d’électricité statique.

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La réduction des risques implique également une réflexion sur la structure des locaux et des bureaux. Il convient de revoir les produits incompatibles, les modalités de rangement ainsi que les procédures de stockages pouvant fragiliser les matières pour les besoins des impressions tridimensionnelles.